Petits commerces qui agonisent au profit de grandes surfaces toujours plus énormes, toujours plus éloignées des habitants; ils sont la mémoire d’avant l’exode commercial.
Ils étaient la vie de nos villes, de nos communes, ces magasins aujourd’hui désertés. Subsistent des boiseries vermoulues tels des vaisseaux échoués au cœur de nos villages, des vitrines défraîchies qui abritaient il n’y a pas si longtemps les échanges de nos quartiers, des enseignes à demi effacées qui lancent leurs « SOS » du refus de l’oubli.